Les
matins où la pluie déraisonne
Doucement
le chemin imprégné
Se
nourrit de lumière indignée
Et
les vents tour à tour tourbillonnent.
Les
corbeaux ce matin ont chanté
Avec
eux les renards qui claironnent
Et
ça crie pour qu’on les ovationne
Malgré
l’air que l’on croyait hanté.
Mais
masqué dans le creux du brouillard
Cajolé
par le froid oublié
Apparaît
le petit dit vicié.
Que
l’on croit sa faiblesse annoncée
Dans
le temps qui vient nous emporter
On
se noie dans le creux du brouillard.
15 novembre 2000