Automne

 

Les matins où la pluie déraisonne

Doucement le chemin imprégné

Se nourrit de lumière indignée

Et les vents tour à tour tourbillonnent.

 

Les corbeaux ce matin ont chanté

Avec eux les renards qui claironnent

Et ça crie pour qu’on les ovationne

Malgré l’air que l’on croyait hanté.

 

Mais masqué dans le creux du brouillard

Cajolé par le froid oublié

Apparaît le petit dit vicié.

 

Que l’on croit sa faiblesse annoncée

Dans le temps qui vient nous emporter

On se noie dans le creux du brouillard.

 

15 novembre 2000

 

marie.pounhet@libertysurf.fr