Fredonné
tout bas le mot magique,
Il
est trop tendre.
Fredonné
tout haut le mot magique,
Il
est barbare.
Jamais
ton cœur ne dit,
Aimé
trop tendre,
Un
doux murmure
Nourrissant
la flamme.
Et
moi, pauvre érudit
Dont
le cœur est à prendre,
Oublierais-je
d’un trait pur
Enfance,
douceur, légèreté ?
Un
jour pourtant, aimé trop tendre,
Fouillant
les cieux d’un regard trop calme,
Diaphane,
un soupir s’est échappé,
Iris
brûlant de tes lèvres fermées,
Tapageur
plus qu’il ne faudrait.
Pour
ce silence brisé,
Il
n’y a que mille feux pour rafraîchir mon âme,
Où
brûlent doucement les mots trop tendres.
Un
jour peut-être, aimé trop tendre,
Chanteras-tu
tout doucement,
Pour
moi, le mot magique,
Il
n’y a que ces mille jeux pour rafraîchir mon âme,
Où
brûlent doucement les muses et les étoiles.
Un
jour peut-être,
Chevauchant
les nuages.
14 novembre 2000