Le temps qui passe

 

Le temps enfin s’est arrêté ce matin,

Stoppant ainsi la course à l’alchimie,

Mais il emporte tous les rêves amis,

Espoirs bâtis au son des clavecins.

 

Le temps enfin brûle les interdits,

Courant d’envie derrière la liberté,

Mais il entraîne la légèreté,

Papillon d’or aux charmes alanguis.

 

Le temps enfin a cassé l’ordre écrit,

Chantant comme la colombe retrouvée,

Pour rétablir quelques fraternités,

 

Et faire jaillir la lumière entravée,

Faisant renaître ce qui est oublié,

Ce que le temps avait trahi.

 

22 mai 2001

 

marie.pounhet@libertysurf.fr