Tournez

 

Cela ne vaut qu’un souffle

Et tourn’ tourn’ les chevaux

Qui vont à perdre haleine

Sans un regard, sans cri

Qui touchent les étoiles

Dans la nuit parfumée

Et tourn’ tourn’ les chevaux

Qui dans un long soupir

Portent des cœurs blessés.

 

20 octobre 2000

 

marie.pounhet@libertysurf.fr